L’arrivée des IA conversationnelles dans le petit monde du SEO révolutionne peu à peu la pratique. Le SEO d’hier se transforme et il faut pouvoir accompagner cette transformation sous peine d’être bientôt largué.
Si les outils comme ChatGPT, Perplexity ou Claude.ai viennent bouleverser la donne, ils apportent aussi une aide précieuse aux référenceurs.
Voici comment profiter au mieux de leurs services.
Claude.ai : L'expert en contenu de qualité

Avant de présenter les compétences des 3 IA du moment, rappelons auparavant les conditions d’utilisation de celles-ci.
Lorsque ChatGPT s’est fait connaitre, tout le monde a été tenté par la même démarche. Faire écrire ses articles et ses pages web par l’IA. Comme tout le monde j’ai essayé. Mais au-delà du fait que le résultat n’est pas génialissime à l’arrivée, Google ne supporte toujours pas le contenu textuel automatique produit par une machine qui n’a rien d’humaine. Donc, pour ceux qui seraient tentés d’utiliser la matière brute de décoffrage offerte par ces outils, méfiance. Oncle (papy ?) Google veille et déclasse toujours le contenu qui n’est pas écrit par un humain.
Pour en revenir au vif du sujet, Claude.ai excelle dans la création de longs contenus bien structurés. Il peut fournir des articles très complets qu’il faudra, pour refaire appel à ce qui a été dit en amont, reprendre pour y apporter la touche humaine indispensable.
De plus, Claude.ai peut donner des pistes de mots-clés à travailler en donnant des exemples de cocons sémantiques qui intègrent des expressions variées et pertinentes.
J’ai tenté également de lui faire écrire des balises <title> et Meta Description, mais le résultat m’a prouvé que je pouvais continuer à faire çà tout seul comme un grand.
Enfin, il est très utile pour extirper d’un texte les 3 ou 4 choses importantes à retenir qu’il devient utile d’insérer en bas d’article, justement pour capter l’attention des IA. La boucle est bouclée !
ChatGPT, la polyvalence avant tout

Le premier outil d’IA conversationnelle que j’ai utilisé. Très vite, ChatGPT s’est distingué en produisant des contenus assez riches (bien qu’il faille les retoucher humainement parlant, je l’ai pas déjà dit ça ?).
Très utile pour créer des fiches produits précises ou de courts articles de blog bien synthétiques, Chat GPT se révèle également un excellent assistant pour dénicher de nouvelles expressions clés à travailler pour une thématique donnée. Il raccorde toujours son propos avec les tendances actuelles et les demandes récurrentes effectuées par les internautes.
Certains se servent de ChatGPT pour rédiger leurs balises (title, Meta Description ou bien celles des images). Enfin l’outil se révèle efficace dans la création de contenu ciblé local SEO. Il y intègre de lui-même les termes correspondant à la recherche locale.
Le moteur de recherche Perplexity

La grande force de Perplexity ? Fournir des informations vérifiées et fiables en temps réel. Opérer une veille technologique sur des mots-clés utilisés par des concurrents mais surtout, identifier ceux sur lesquels ils ne sont pas positionnés. Cela en fait un outil SEO plus que précieux.
L’exploitation des données se faisant en temps réel, la recherche des tendances sur tous les sujets reste toujours d’actualité. Ainsi, appréhender les nouvelles questions auxquelles personne n’a encore répondu permet de prendre de l‘avance sur la concurrence. Pour rédiger des articles qui contiennent des données statistiques à jour, rien ne vaut le moteur Perplexity. La crédibilité s’en trouve renforcée et ceci pèse lourdement sur la valeur SEO de votre contenu.
L’outil se révèle également très utile dans l’analyse sémantique des premiers résultats Google.
Combiner l’utilisation des trois outils
Pour tirer le meilleur parti de ChatGPT, de Claude.ai et de Perplexity, le mieux reste encore de combiner les atouts de chacun de ces outils.
Tout d’abord, passons par Perplexity pour effectuer des recherches au niveau de la concurrence. Ensuite, on passe sur ChatGPT afin de trouver des idées de contenus éditoriaux et construire une structure d’article qui tienne la route. Pour finir, Claude.ai servira à consolider tout ça au travers d’une analyse fine qu’il faudra tout de même revoir humainement parlant (mais je crois que je l’ai déjà dit ça …).
Ce qu’il faut retenir de cela :
- Un contenu généré avec l’aide d’une IA ne doit jamais être utilisé tel quel. Google continuant de sanctionner les contenus générés automatiquement, il faut y apporter sa patte personnelle pour rester pertinent
- Chaque IA possède des atouts différents qu’il faut savoir exploiter
- Dans l’idée d’une approche optimale, il est utile de combiner les trois outils en se servant des points forts de chacun